En même temps, avec l’essor des nouvelles technologies de communication, le document change son statut. L’information devient une ressource infiniment renouvelable, l’acte de consommation ne la détruit pas, elle peut être utilisée de manière répétitive et simultanément par de nombreuses personnes. Elle ne se déprécie pas à l’usage2. Cette évolution effrénée des technologies de l’information a tendance à se faire au détriment d’une considération pour sa qualité.
Depuis quelques temps, on observe la fermeture de bases de données telles que la BDSP (Banque de données en santé publique), Toxibase, Saphir,… qui soustendent un travail documentaire par des personnes pour faciliter l’accès à une information de qualité3. Cela est bien connu : « On trouve tout sur Google » ; que sont ces petits espaces de connaissance face à ces géants du web, apportant avec eux une avalanche d’informations et de désinformation se propageant à une vitesse et à une échelle jamais vues ?